- a good soul hides madness -

(jean desroses)
wherever you are.

NOM, PRÉNOM: Desroses pose les fondations, des origines que l'on ne peut omettre sous un patronyme qui révèle instinctivement, promptement. Nom de famille qui peut laisser indifférent, les connaisseurs arquent les sourcils en l'entendant. Ceux qui possèdent les plus grands musées, les plus grandes galeries d'art, ceux qui dans le domaine ont marqué leur territoire depuis bien des décennies, siècles qui perdurent sous leur omnipotence. Jean. Une appellation donnée, lancée comme l'héritage d'une personne qui a marqué l'essence des deux parents, figure que l'on admire et que l'on a espéré retrouvé en elle. ○ AGE, LIEU DE NAISSANCE: Trente deux ans que les pas traînassent sur les pavés, sentiers battus découverts, redécouverts dans de nouveaux jours. Des années qu'elle ne compte plus, elle ne voit pas l'intérêt de porter une attention particulière au temps qui creuse les traits du faciès, qui tire et esquinte bien trop rapidement. Glasgow l'a accueilli et aujourd'hui elle voit dans cette endroit, le charme particulier qui ont poussé ses parents à rejoindre les alentours durant une poignée d'années. ○ ORIGINE: Française et américaine, la mère a connu le territoire européen durant sa jeunesse jusqu'à rejoindre le sol des États-Unis d'Amérique où elle rencontra son présent époux. Ce dernier possède bien plus de racines que l'on ne veuille le dire, un meltingpot d'origines que l'on omet à chaque génération passée. ○ STATUT SOCIAL: Les murmures chantent dans les tympans, sur les lippes que l'on humecte d'une curiosité insatiable. Veuve depuis près de neuf mois, elle n'a toujours pas jugé adéquat d'enlever sa bague qui orne encore et toujours l'un de ses doigts. Comme un frein qui l'empêche de tourner la page, elle observe le bijou avec acrimonie et culpabilité d'une bêtise qui la fait succomber. ○ STATUT FAMILIAL: Une fratrie qui ne manque pas de faire parler d'eux. Connus, reconnus, dans des domaines qui se rapprochent des traits artistiques. Dans des magazines de mode, designers, chanteurs, danseurs, peintres, écrivains, ils touchent à tout et n'hésitent pas à tâter des repères inédits. A côté, sa belle-fille avec qui elle n'a jamais réussi à être très proche malgré les vaines tentatives. ○ TRAITS DE CARACTÈRE: ambitieuse ◇ appliquée ◇ artistique ◇ attentive ◇ audacieuse ◇ autoritaire ◇ bienveillante ◇ capable ◇ charismatique ◇ compétente ◇ convaincante ◇ critique ◇ cultivée ◇ débrouillarde ◇ éloquente ◇ entreprenante ◇ imaginative ◇ méthodique ◇ minutieuse ◇ observatrice ◇ tempérée ◇ tenace ◇ baratineuse ◇ blessante ◇ désinvolte ◇ énigmatique ◇ excessive ◇ intransigeante ◇ mesquine ◇ possessive ◇ provocatrice ◇ revancharde. ○ BUCKET LIST Bien trop de choses pour en faire une liste complète et inaltérable. Le désir de visiter les terres qu'elle n'a pas pu encore foulé, l'Indonésie et ses saveurs, effluves exotiques qu'elle rêve d'humer. La Thaïlande et les réserves pour s'occuper des éléphants au lieu de les maltraiter dans les visites touristiques. Tenter, tant bien que mal, d'avoir une conversation stable avec sa belle-fille même si cela semble bien trop complexe, même aujourd'hui. Affronter des peurs, les surpasser pour pouvoir pleinement vivre. Accepter la critique qu'elle peut entendre sur le livre qu'elle a publié mais dont personne ne connaît l'auteur à cause du pseudonyme utilisé. Reprendre une vie normale comme il l'aurait souhaité. Trouver l'amour, panser les blessures. ○ BOITE A SOUVENIR: La bague qui orne son doigt, un fardeau plus qu'un souvenir qu'elle chérit. Car les beaux moments sont enfouis sous l'horreur, elle la garde avec elle par habitude, par un changement qu'elle ne peut se résoudre à outrepasser. Aussi, chaque tatouage représente quelque chose. Des moments, des visages qui prennent la forme d'objets, de lignes, de formes qu'elle seule peut comprendre. Son corps, son œuvre, son histoire. ○ CONCEPTION DE L'AMOUR: Dans l'ensemble, plutôt bonne. Rares ont été les fois où elle a été déçue, attristée. Mais quand cela arrive, c'est en de milliers de tessons qu'elle se fracasse, que l'âme se brise dans une détresse et dans une solitude qui lui noue la gorge. ○ PEUR INAVOUABLE: L'abandon et la solitude et pourtant, on la voit dans celle-ci, à vagabonder, à flâner dans les avenues. On imagine l'attirance au calme, à la tranquillité, qu'être seule ne la dérange pas alors que c'est tout le contraire. Elle a le bavardage facile, encore faut-il que l'on veuille bien lui adresser la parole. ○ PÉCHÉ MIGNON: Elle se le permet, elle n'en a que faire de sa diet et avoue aisément qu'elle ne peut vivre sans son cornet de churros qu'elle prend au coin d'une rue. Une habitude qui ne veut pas s'estomper, elle reste là, ancrée en elle à lui céder des calories. ○ IDOLE DE TOUJOURS: Aucune. Ça change, ça va et ça vient, ça marque puis ça déçoit, ça la rend admirative, puis un autre prend sa place, et encore et encore, ainsi de suite elle donne ses pupilles brillantes à des figures diverses et variées. ○ GROUPE: Blue.

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★ (IF YOU WERE)
un animal: Un hérisson. L'inconscient qui se roule en boule sur la voie d'autoroute en pensant être invisible, en pensant éviter les dangers s'il reste immobile, s'il n'intervient pas. Cette bête qui pourtant parfois, peut effrayer du fait des pics qui ornent le presque ensemble de sa stature.
un endroit: Une plage de sable fin. N'importe laquelle tant qu'elle puisse sentir sous ses talons, les caresses d'un sol mouvant sous la brise. Sentir ce même zéphyr lui frôler les joues, pommettes saillantes, observer les vagues qui dans des allers et retours, restent inatteignables.
un élément: Le feu. Calme qui dès la tempête, s'agite. Pas si offensif quand on passe rapidement sur l'embout de la flamme, mais plus l'on creuse, plus on peut sentir le bout des phalanges brûler.
un pouvoir: Le voyage dans le temps. Ces époques oubliées et historiques qu'elle aimerait vivre le temps d'un instant. Le futur, méconnu et interchangeable, incertain.
une personne célèbre: Personne. Ou elle ne sait pas réellement qui choisir. Beaucoup l'ont inspiré, beaucoup l'ont désappointé. Elle n'est pas cet individu à chercher à avoir un modèle, se consacre bien plus à trouver sa propre identité qu'à se calquer à celle d'autres.
un plat: Les sushis ou les pizzas. L'un pour faire comme si elle prenait soin de son hygiène alimentaire, l'autre pour dire fuck off à l'illusion qu'elle essaie de transmettre. Elle n'est pas difficile en matière de nourritures.
un objet: Une carte. Elle est malheureusement celle à l'orientation qui laisse à désirer, celle qui n'a jamais de chance avec les GPS qui lui indiquent des routes qui n'existent plus. Elle se perd, elle s'égare, elle observe ces allées qui se ressemblent toutes, ne garde que peu de souvenirs des trajets déjà empruntés.
une chanson: First de Cold War Kids.
un bruit: Celui du vent. Comme quand elle l'entend passer dans une petite ouverture, sifflant doucement. Celui de la brise du matin, celui des tempêtes qui cognent les volets aux embrasures.
une devise: Pourquoi reporter à demain les choses que l'on peut faire aujourd'hui ? Pourtant bordélique, quand elle se met en tête quelque chose et qu'elle a le temps de l'entreprendre, elle le fait sans tarder sans se dire qu'elle pourrait néanmoins se perdre dans cette tache plus tard.
un super-héros: Scott Summers, tous les deux ont les yeux revolvers et le regard qui tue.

lush life:

★ (won't be done when morning comes)
#01. La langue roule, frappe le palais. Accent français qui subsiste après des années à ne plus fouler les terres françaises. Bilingue, trilingue, polyglotte. Elle manipule les différents langages, en passant du français, à l'anglais, l'allemand ainsi que le russe. Elle possède les bases en espagnol après avoir regardé quelques séries télévisées dont sa mère défunte ne pouvait se passer. #02. Si elle chevauche la carcasse métallique, moto qu'elle frôle du bout de ses doigts et dont elle se délecte du ronronnement dès le moteur enclenché, elle est celle qui ne conduit pas de voitures. Ou plutôt, qui ne conduit plus depuis près d'un an. Par peur de toucher au volant, par peur de déraper, de se retrouver sur ce même égarement qui a coûté la vie. #03. L'impulsivité. Au quart de tour, elle s'emporte. Tempête, houle ingouvernable qui rase, détruit, dévaste tout sur son passage dès lors qu'elle est chahutée. Incontrôlable, ses paroles blessent, tranchent les mots qui cisaillent la conscience d'autrui, cognent les poings et les talons ingérables. Pourtant, elle essaie, elle tente de restreindre ses emportements. Vainement. #04. L'appareil photo dans ses mains, elle a l'impression d'emprisonner tout un monde entre ses paumes, entre ses doigts fragiles qui d'un clic, capturent l'essence d'un moment qui jamais ne pourra être reproduit à l'identique. Hommes, femmes, enfants, paysages, animaux, elle photographie ce qui l'inspire. Et si autrefois elle était celle qui devait chercher acheteurs afin d'amasser quelques billets, c'est désormais eux qui l'invitent à exposer aussi bien dans des galeries que dans des magazines. #05. Il y a deux mois, elle a sorti un livre. Quelque chose qu'elle avait préparé depuis longtemps, bien trop longtemps. Des conseils sur l'amour. Avec de l'humour. Une sorte de courriers du cœur qu'elle avait amassé en posant des questions ici et là, regroupant le tout dans des chapitres légers, amusants, ironiques voire sarcastiques. Un ouvrage paru en anonyme, qui a reçu belles critiques et d'autres plus négatives. #06. Ici et là, les talons traînent sur le sol. Le café dans l'une des paumes, les churros dans l'autre, elle observe les alentours. Elle regarde, elle admire ce quartier maintes et maintes fois redécouvert. Elle essaie de se reprendre en main, après un an. Coup d'épaule, elle fronce les sourcils et serait presque prête à jeter son café brûlant sur la trombine de l'autre. Elle se calme, faciès adouci mais mâchoire serrée. Sa belle-fille la regarde avant de passer son chemin, comme si elle venait de croiser la parfaite inconnue. Soupir, énième soupir. #07. Innocemment, naïvement. Elle dégaine cet appareil photo, observa à travers l'objectif, la silhouette masculine qu'elle suit d'un coup d'œil hâtif. Clic. Clic. Un certain charme, un charisme qui se dégage et qu'elle ne peut pas omettre. Elle le prend en photo, généralement sans que l'on ne puisse voir son visage. De dos, de profil, la tête quelque peu baissée. L'espoir de ne pas se faire prendre, adrénaline qui la fait bêtement sourire. Jusqu'au jour où...